•  "Des imprudentes ont même envoyé paître leur soutien-gorge en oubliant que les seins aussi obéissent à la pesanteur» Paul Guth

    J'ai les seins qui tombent, qui sont trop petits, trop gros, trop» ....de trop ou pas assez...? Oui des histoires de seins...j'en ai entendu. Et puis un "drôle" de mot est tombé : le Macrolane.

    Là, j'ai vraiment voulu en savoir plus sur les dernières techniques. Je me suis rendue chez un chirurgien plasticien, Dr. Erick Gaston, (chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique) qui a bien voulu répondre à mes interrogations.

    Pourquoi avoir recours à la chirurgie plastique concernant les seins ?

    En matière de chirurgie mammaire il existe schématiquement quatre cas possibles :

    - Hypertrophie (Seins volumineux) , et l'on pratique une mammoplastie de réduction

    - Hypotrophie (Seins trop petits) et l'on pratique une mammoplastie d'augmentation

    - Ptose (Seins dont le pôle inférieur a chuté) et l'on pratique une mastopéxie (on remonte le sein, une sorte de lifting)

    - Absence de sein, suite à la chirurgie carcinologique (cancer du sein) et l'on pratique une reconstruction mammaire.

    Dans la pratique comment s'exécutent ces différentes techniques ?
    La mammoplastie de réduction ; elle n'apporte aucun matériel, mais au contraire enlève de la glande mammaire et de la peau en excédent.

    La mastopéxie : théoriquement n'enlève pas de glande mammaire, mais réalise la remise en place du sein soit par ré-habillage étui cutané, soit par une mise en place d'implants ou prothèses mammaires.

    La reconstruction mammaire : là c'est plus complexe. Cela va de la reconstruction par lambeaux à la mise en place d'implants mammaires ou la combinaison des deux...

    Mammoplastie d'augmentation : ce sont des implants mammaires en gel de silicone
    ou
    greffe de graisse autologue selon la technique de COLEMAN (excellent, car c'est son propre corps) Durée de l'opération : trois, quatre heures, avec anesthésie générale.
    Là, lors de l'opération, le chirurgien prélève la graisse sur la personne, la centrifuge dans le bloc opératoire. Une fois centrifugée, le chirurgien récupère les globules graisseux et les réinjecte...c'est le procédé Coleman. Mais attention : ce système, hélas, «brouille» la lecture des images radiologiques lors de vos mammographies, et il est difficile de voir l'évolution ou de détecter un cancer, sauf pour des radiologues avertis.

    A savoir : la meilleure technique étant la mammographie numérisée. Actuellement des études complémentaires sont menées pour bien différencier la graisse d'un possible cancer.

    Et qu'est-ce-que le Macrolane ?
    Le Macrolane est un acide hyaluronique identique à celui injecté dans le comblement des rides du visage, mais un peu plus épais, visqueux. Il a été mis au point par le laboratoire leader en la matière. C'est une méthode ultra récente en France (début 2008), mais qui existe depuis 5 ans en Suède et au Japon. Il est parfaitement biocompatible avec nos tissus, et se dégrade lentement dans le temps.
    Pourquoi faire appel à cette dernière technique ?
    Le Macrolane traite la petite ptose, ou permet de corriger une légère asymétrie, ou encore, donne un léger volume supplémentaire, notamment au pôle supérieur du sein (Décolleté).
    Le Macrolane est utilisé aussi pour une augmentation modéré du volume des fesses, des mollets et du pénis (messieurs, je vais faire à la rentrée un dossier spécial sur ce sujet.)
    Comment se déroule la séance ?
    La patiente se rend au cabinet du chirurgien. Ce dernier doit respecter un protocole et un planning rigoureux comme au bloc (le processus de stérilité est identique, par exemple). Une anesthésie locale est effectuée. La procédure dure environ trente minutes. Le chirurgien injecte le produit, non pas dans la glande mammaire, mais dans l'espace graisseux compris entre la glande et le muscle grand pectoral. DONC SOUS LA GLANDE ! Aussi, je me permets d'insister sur le choix du chirurgien. En effet, Mesdames, regardez où se situe la glande mammaire....le muscle...et derrière, il y a le thorax et..un peu plus derrière, les poumons.
    Imaginez une personne ne maîtrisant pas le geste qui pique un peu plus loin que prévu !...les conséquences peuvent être redoutables. Je précise que seuls les chirurgiens sont aptes à effectuer ce geste et non un médecin, ou une esthéticienne, ou que sais-je encore !
    Quels sont les examens à effectuer avant cet acte ?
    Avant toute intervention, une mammographie est effectuée pour s'assurer qu'aucune tumeur n'est présente, quelque soit l'âge de la patiente. Si, aucun examen n'a lieu avant votre opération, je me permets de vous écrire «méfiance».
    Le résultat ?
    La patiente participe à son augmentation en visualisant directement le volume puisque c'est sous anesthésie locale.
    Immédiat
    La patiente ressort et peut, même, le soir, se rendre à une soirée.
    Les conséquences post-opératoires ?
    De légères ecchymoses peuvent survenir (mais c'est rare), quelques petites douleurs le jour même.
    Le coût ?
    En moyenne, il est injecté entre 80 et 120 ml de Macrolane par sein. Le coût du produit est compris entre 2000 et 2500 € (fonction de la quantité), à cela s'ajoute aussi, les honoraires du praticien (environ 1000 à 1200 €) Au total, on peut compter entre 3000 à 3500 euros.
    Et la durée dans le temps ?
    Et bien, il faut savoir qu'au bout d'un an, on a perdu environ 50 % du produit. Donc, si l'on veut un résultat parfait....il faut faire un complément en réinjectant le Macrolane, mais en quantité inférieure à la première fois. Tous les 12 à 18 mois, en fonction du désir de la patiente. Et si le résultat ne convient pas....tout redevient donc comme avant l'injection, au bout de deux ans, maximum.
    Et une dégradation de l'image lors d'une mammographie est-elle à craindre, comme par exemple, lors de greffe de graisse autologue ?
    Non, les mammographies peuvent continuer à être effectuées et la visibilité à travers le gel est bonne. A priori, la présence de Macrolane n'altérerait pas la détection d'une tumeur dans le sein sur une mammographie, car pour rappel : Il doit être injecté sous la glande mammaire.
    Finalement, le Macrolane? c'est bien donc ?
    Oui, pour les indications citées précédemment, mais aussi la patiente qui souhaite une augmentation modérée du volume. Ou corriger une petite asymétrie. Ou encore, la patiente qui ne souhaite pas d'implants mammaires, ou qui psychologiquement n'est pas encore prête. Cela sert de préparation psychologique avant une pose d'implants mammaires. J'ai des patientes qui me disent après utilisation du Macrolane« au fond, je vais essayer la pose d'implants, cela me durera plus longtemps». Mais, elles ont pu appréhender une approche chirurgicale de leurs seins
    Quand déconseillez-vous le Macrolane ?
    Pour une augmentation mammaire importante.

    En conclusion, pour toute modification concernant vos seins, réfléchissez vraiment à ce que vous souhaitez, prenez rendez-vous chez un chirurgien plasticien, et en fonction des résultats que vous souhaitez, il vous accompagnera dans votre choix parmi les différentes techniques....et moyens dont vous disposez et que lui ou elle peut réaliser.

     Le grain de sel de Pulcherry (oui, vous me connaissez maintenant, donc, je me permets d'ajouter...)

    Comme d'habitude :
    Avant de se lancer dans une vaste opération «mammaire»...bien réfléchir à
    > pourquoi je veux changer mes seins ? Si vous n'avez pas de réponse, ou vous vous sentez un peu perdue, vous pouvez aussi en parler à un psy. (psychiatre ou psychologue), ce n'est pas une obligation, mais cette opération peut cacher autre chose. En très peu de séances, un bon psy peut savoir si c'est une réflexion «saine» ou ....autre chose.
    > qu'est-ce-que j'attends d'une telle opération ?
    > Si vous vivez avec quelqu'un, informez votre compagnon : et comment va-t-il le prendre (ravi, génial, ou au contraire, «c'est quoi encore ce truc ?»..., combien d'hommes trouvent bizarre, au toucher, les seins, une fois opérés.... S'il souhaite vous accompagner chez le chirurgien, c'est peut être une bonne idée ! Il pourra,lui aussi, poser des questions.) Surtout, bien vous renseigner sur un chirurgien qui a fait ses preuves !!!

    Vous documenter sur ce type d'opération et préparer les questions que vous allez poser à votre chirurgien. D'ailleurs, vous verrez, s'il vous écoute. Si au bout d'une demi heure, il ou elle est pressé(e), et vous fait comprendre que la consultation est terminée....hum, il serait préférable d'envisager un autre chirurgien (ou chirurgienne).
    Et ne jamais oublier qu'une anesthésie générale présente toujours des risques, dont celui, de rester endormie...Évidemment, l'anesthésiste maîtrise, mais...on ne sait jamais...ce risque existe.

    Surtout, informez votre gynécologue de cette opération. Pour votre suivi, c'est nécessaire.

    A celles, qui veulent partir à l'étranger se faire opérer...là aussi, j'ajoute...si vous avez croisé une personne contente de son opération, c'est bien, mais,n'oubliez pas qu'en cas de problème, et de retour en France...aucun recours n'est possible, et comment vous suit-on ? En effet, après l'opération, une mammographie est réalisée, tout est vérifié...Le chirurgien, en France, peut accomplir le suivi, il est disponible : vous êtes sur place ! Il existe certainement de l'excellent travail au-delà de nos frontières, mais toute opération nécessite un suivi.....

    Aucun acte sur un corps n'est anodin.

    Des adresses à connaître : "http://www.plasticiens.org/" et " www.sofcep.org"

    ET vous Messieurs, à quels seins préférez-vous vous vouer ?

    Maintenant, je vous laisse à votre des sein :)

    Un grand merci à Erik Gaston, pour avoir répondu à toutes mes questions avec le plus de clarté possible et en toute transparence.


    votre commentaire
  •  C'est sous le regard de Dorian Gray, que j'ai souhaité répondre à la question

    Quelles sont les différentes techniques de rajeunissement d'un visage ?

    J'ai consulté trois chirurgiens esthétiques : les docteurs Emmanuelle Cartier, Anne Claire Pierrefeu Lagrange et Erick Gaston qui ont eu la très grande gentillesse de répondre à mes questions.

    D'abord, étudions un visage, qu'est-ce-qui affecte le vieillissement d'un visage ?

    La qualité de la peau, son volume, son éclat...et aussi, l'affaissement des traits.

    Donc, déjà bien soigner sa peau...retarde le vieillissement ?
    Evidemment ! Eviter le soleil, le tabac, avoir une bonne hygiène de vie. Ensuite, utiliser des bons cosmétiques. Nous, en tant que chirurgiens, nous recommandons à nos patients certains produits que nous leur conseillons d'associer à des compléments alimentaires. Voilà, déjà, une très bonne base pour entretenir sa peau.

    Ensuite, nous pouvons orienter le patient vers la médecine esthétique pour soigner au mieux sa peau.
    D'abord, les peelings : le peeling léger qui n'enlève pas les rides mais qui donne un coup d'éclat et qui agit comme un nettoyage profond. Ce peeling n'engendre pas d'éviction sociale, il n'est pas douloureux ... il picote un peu.
    Le peeling moyen a pour objectif d'affiner le grain de peau. Il agit plus en profondeur et, de ce fait, nous avons un effet sur les ridules et les taches. Une éviction sociale de 4 à 5 jours...est à prendre en considération. Il n'y a pas de contre indication, il ne risque pas de sensibiliser la peau.
    Le peeling profond, que nous ne pratiquons pas et qui implique une éviction sociale d'un mois, avec 6 mois de maquillage obligé...est lourd...à gérer ...

    Quant au laser, est-ce une méthode fiable ?
    En fait, pour ce qui concerne le laser, tout se résume à une question de longueur d'ondes. Effectivement, selon la longueur d'ondes, nous agissons sur l'éclat de la peau, les rides, les ridules. Nous traitons la couperose, les angiomes, ou les taches solaires...

    Aujourd'hui, on parle beaucoup de lumière pulsée, mais, finalement pourquoi l'utiliser ?
    La lumière pulsée agit au niveau de la tonicité de la peau. Nous recommandons plusieurs séances renouvelables chaque année, en automne, en général.

    Et le mésolift ?
    Alors surtout, le mésolift n'est pas un lifting ! Nous injectons un cocktail vitaminique associé à de l'acide hyaluronique. Ce sont des multiples injections avec un pistolet. Là, nous atteignons le derme, la peau s'en trouve "repulpée". En faisant 3 ou 4 séances par an, à 15 jours d'intervalle, c'est vraiment le meilleur traitement pour hydrater sa peau. C'est le soin idéal de prévention, qui donne de l'éclat et raffermit la peau. Attention, ce n'est pas un traitement des rides. Nous l'utilisons par ailleurs, pour le déplissement du décolleté.

    Attaquons le problème des rides : comment les traiter ?
    Il existe deux types de traitements : le comblement et le botox.
    Il faut savoir que nous avons différents types de rides :
    - les rides musculaires : par exemple, les rides du lion, les pattes d'oie...(je réalise..que les animaux sont la source de multiples soucis...esthétiques) et dans ce cas, nous traitons par le botox
    - les rides d'affaissement : (rides au menton, sur les joues..) Nous remplissons là par l'acide hyaluronique
    - les rides d'expression : au niveau des sillons nasogéniens par exemple, que nous traitons par le remplissage avec l'acide hyaluronique. Mais nous pouvons aussi associer le botox au remplissage, comme par exemple dans le cas des plis d'amertume (la bouche "qui tombe").

    Le botox est une toxine. Et sincèrement, moi je ne fais pas au confiance à ce type de traitement. Aussi, pourquoi dites-vous que ce produit ne présente pas de danger ?
    Avant tout, nous tenons à préciser que nous n'utilisons pas ce produit en cas de maladies musculaires génétiques. Ce produit, vous savez, est utilisé depuis 40 ans chez les enfants, dans les traitements médicaux du type ORL, mais aussi en neurologie et ophtalmologie.(exemple : les enfants qui louchent). Ce n'est pas le botox qui est dangereux mais bien la personne qui va l'injecter. Ce produit ne s'injecte pas n'importe comment. Des règles sont à respecter. Et puis, nous imposons à nos patients une visite 15 jours après l'injection pour un contrôle. En général, la première fois, le rythme est 3 injections par an et ensuite, deux par an.
    Quant au danger : nous injectons une petite quantité de botox qui se fixe sur le muscle et reste localement. Ce traitement, bien sûr, s'adresse aux hommes comme aux femmes, d'ailleurs comme tous les traitements. Il n'est pas douloureux non plus.

    Et l'acide hyaluronique ?
    Il faut savoir que l'acide hyaluronique est un constituant normal de la peau dont la quantité diminue avec l'âge. Nous n'utilisons aucun acide d'origine animale, ce sont des acides de synthèse. Il n'y a pas de contre indication à l'acide hyaluronique. Par ailleurs, il existe 3 types de consistance concernant l'acide hyaluronique : une consistance liquide qui est destinée à remplir les rides fines, une densité un peu plus épaisse pour traiter des rides un peu plus marqués, et une "grosse densité", pourrait-on dire qui est utilisée, non pour combler, mais pour créer des volumes.

    Volumes que la chirurgie peut restaurer d'ailleurs ?
    Imaginez...le visage d'un bébé : il est bien rebondi car ....il est plein de graisses ! Cette graisse diminue avec l'âge, et on va avoir des joues creusées auxquelles s'ajoutent la perte de tonicité. Donc, nous allons procéder à un lifting et selon ce qu'il y a à traiter, nous aurons soit un lifting où l'on "tire" simplement la peau, soit un lifting qui joue sur la structure sous la peau et on touche à l' "aponévrose" qui est une enveloppe qui recouvre les muscles. Nous agissons donc sur cette enveloppe.
    Soit, encore, nous agissons sur l'insertion des muscles par rapport au squelette osseux et dans ce cas, nous changeons la physionomie de quelqu'un.
    Mais, il est à noter que la demande actuelle s'oriente vers le naturel.

    Et doit-on plutôt s'orienter vers un médecin esthétique ou vers un chirurgien esthétique ?
    Les services proposés sont différents. Un médecin propose des techniques de médecines esthétiques (mésolift, acide hyaluronique...) Un chirurgien propose tous ces services auxquels il peut associer des techniques de chirurgie. Nous pourrions résumer en disant que la gamme des services proposés par un chirurgien est plus vaste. Nous, en tant que chirurgiens, nous avons étudié l'anatomie, quand nous piquons nous savons ce qu'il y a dessous : nous savons comment les muscles s'imbriquent, la peau, les nerfs...Un médecin a moins étudié et "pratiqué" l'anatomie qu'un chirurgien puisqu'il n'opère pas. Mais attention, il existe des très bons médecins esthétiques. De toute façon, la meilleure référence....c'est le bouche à oreille.

    Je remercie encore ces trois chirurgiens pour le temps qu'ils m'ont consacré.

    Cependant, je rajoute aussi, avoir la volonté de s'entretenir, de prendre soin de soi, vous le savez depuis le temps que vous lisez mon blog, c'est vraiment important. Et on peut prendre soin de soi, sans avoir recours à la médecine ou chirurgie esthétique. L'objectif étant toujours d'être bien avec soi-même.
    J'insiste encore sur ce "je" qui fait que je suis, que j'existe avec mes émotions, mes rires et mes larmes, ce "je" qui caractérise ma personnalité, ce "je" qui donne du charisme ou non, ce "je" qui éblouit et, apprendre à cultiver son "je" pour Etre..est toujours nécessaire. La réflexion s'impose souvent avant de se lancer toutes rides débridées à visage perdu dans une quête d'un lissage complet, en hommage, au paraître.... au risque de se perdre, pour, un jour, se retrouver face à son miroir et se demander :

    "Qui suis-je ?" et de n'y trouver, peut-être, aucune réflexion ...


    2 commentaires
  • Pour éliminer la cellulite, rien de tel que de se tourner vers un spécialiste, jai choisi donc de m'orienter vers un médecin.

    Je me suis rendue chez le docteur Max Benkimoun, médecin esthétique (plus de 11 ans ), connu pour ses amincissements.

    Je lui ai proposé de réaliser un entretien afin que vous qui me lisez, puissiez vous faire votre propre opinion sur la cellulite, et que vous sachiez ce qu'il est possible de faire en médecine esthétique.

    D'abord, Docteur, si vous pouviez expliquer ce qu'est la cellulite ?

    La cellulite est une hypertrophie du tissu adipeux. Les cellules gonflent d'une façon démesurée dans des zones qui obéissent à la pesanteur. Et cette hypertrophie se produit, car dans les cellules, il existe des échanges avec un phénomène de stockage-destockage et lorsqu'il y a trop de "stockage"...on assiste à la "production" de cellulite.

    Ce grand principe de stockage est sous l'influence des hormones, de la circulation, du stress, de la sédentarité...

    Et le capiton alors, ce n'est pas de la cellulite ?

    Comme je l'ai dit précédemment il y a 2 gros processus qui arrivent à développer la cellulite le phénomène du stockage-destockage et la rétention d'eau autour des cellules. Plus les cellules graisseuses(adipocytes) grossissent plus leurs "enveloppes"(membranes) viennent s'accrocher à des points d'ancrages cutanés. Elles se collent à la peau et ainsi forment le capiton. A ce moment commence un problème grave : l'étouffement de la circulation sanguine, car ces capitons font pression sur des zones où déjà la circulation se fait mal. Cela entraîne une stagnation des déchets métaboliques, un appauvrissement des éléments nutritifs et une congestion du tissu conjonctif qui perd de son élasticité et qui se fibrose (devient sec).

    La cellulite connaît donc de multiples raisons et de ce fait, les solutions apportées pour la supprimer doivent traiter les troubles circulatoires, lymphatiques, l'équilibre hormonale doit être atteint, le stress combattu, l'alimentation équilibrée...

    La cellulite se classifie aussi selon l'âge, le sexe, la localisation, l'ancienneté, les variations de poids, l'activité physique.

     Il existe 3 types de cellulite : de rétention, adipeuse et fibreuse.

    Comment éliminer la cellulite ?

    En médecine esthétique vous avez plusieurs techniques :

    Le palper rouler mécanique, si vous faites uniquement ce type de soin, le résultat est là, mais petitement, car la graisse est déplacée mais l'élimination est hypothétique et on peut craindre un effet de tanage. Ce type de soin est recommandé pour la cellulite de rétention.

    Les ultra-sons : excellente méthode qui permet de casser la membrane des adipocytes donc de libérer le gras. Recommandé pour les cellulites adipeuses.

    La pressothérapie : on travaille sur la circulation, donc aura un effet "lointain" sur la cellulite. Cette méthode est recommandée pour la cellulite de rétention et adipeuse.

    La mésothérapie : cette méthode présente un intérêt particulier car elle liquéfie la cellulite et possède également un effet sur le relachement cutanée. S'adresse à tout type de cellulite.

    Le laser : intéressant, mais pas encore au point. Méthode d'avenir.

    La lécithine de soja : méthode utilisant la lécithine qui est diluée puis injectée au sein de la cellulite. La membrane cellulaire est "éclatée". A noter ; en France la lécithine de soja n'a pas d'AMM (acceptation de commercialisation de produits pharmaceutiques en France).

    La lipotomie ou lipodissolution : méthode d'avenir et qui va dépasser la liposuccion. Les résultats sont là, la cellulite est éliminée et le corps redessiné. 

    Alors, laquelle choisir ?

    Il faut savoir qu'une méthode seule...ne "fonctionne"pas. Il faut associer les méthodes en fonction du type de cellulite à traiter mais aussi en fonction de son porte monnaie. Car, nous n'avons pas évoqué le coût de ces méthodes, mais cela demande un investissement pour les personnes. C'est pour cette raison qu'il est très important de potentialiser le budget et donc, de bien cibler les soins.

    Attention, je me permets de rajouter qu'il ne faut pas faire n'importe quoi avec son corps, que toujours, je vous recommande de vous renseigner quant aux médecins et chirurgiens que vous allez consulter, qu'il est conseillé d'en voir plusieurs, et si vous ne vous "sentez" pas en confiance, surtout ...changez de médecin ! Je remercie aussi le Docteur Max Benkimoun de m'avoir accordé du temps pour cet entretien.

    6 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique